Ces villes qui augmentent leur taxe d'habitation sur les résidences secondaires
Depuis quelques années, les villes françaises ont la possibilité de majorer leur part de taxe d'habitation sur les résidences secondaires.
Cette mesure concerne les communes où la taxe annuelle sur les logements vacants (TLV) s'applique de plein droit, c'est-à-dire essentiellement les zones tendues ou touristiques. Selon l'article 1407 ter du code général des impôts, les villes peuvent relever de 5 à 60 % leur part de cotisation de taxe d'habitation sur les résidences secondaires (THRS).
En 2024, 1 461 des 3 697 communes concernées ont décidé d'appliquer cette majoration, soit une proportion de 39,5 % contre 27,1 % en 2023. Parmi ces villes, un quart (359 exactement) ont choisi d'appliquer un taux inférieur ou égal à 20 %, contre près d'un tiers en 2023. La part des villes ayant voté un taux de 60 % est en légère baisse (36,9 % contre 39 %), mais leur nombre s'élève désormais à 539, contre 120 l'année dernière.
Parmi les villes ayant opté pour le taux maximum de 60 %, on retrouve Biarritz, Bordeaux, Marseille ou Paris, qui appliquent déjà ce taux depuis plusieurs années, mais aussi Espelette (64), Arcachon (33), Martigues (13), Le Vésinet (78), Montpellier ou encore sa voisine, Frontignan (34).
Ainsi, détenir une résidence secondaire dans l'une de ces communes peut coûter cher, d'autant plus que la taxe d'habitation sur les résidences secondaires est calculée en fonction de la valeur locative cadastrale du logement, qui peut varier d'une année à l'autre. Les propriétaires de résidences secondaires doivent donc se renseigner sur les taux appliqués dans leur commune et prendre en compte cette dépense dans leur budget.